Comment la mode éthique révolutionne vos penderies ?

A l’ère où la fast fashion est devenue un mode de vie pour de nombreux consommateurs, cette tendance à bas prix engendre des impacts sociaux et environnementaux déplorable à l’échelle mondiale. Mais qu’en est-il pour les maisons de couture ? Retour sur des créateurs qui se renouvèlent dans la mode éthique et responsable tout en créant des pièces luxueuses.

Tant attendu, la Fashion Week Haute Couture 2021 à Paris, va retrouver peu à peu les podiums, l’occasion de mettre en lumière les engagements d’écoresponsabilité pris par les géants de la mode.

Une initiative qui n’a pas été mise de côté, malgré l’urgence d’une relance économique face à la pandémie actuelle.

À l’heure où les nouvelles générations réclament plus de lisibilité, de transparence et d’engagement, les acteurs de la Fashion Week font preuve désormais de bonnes résolutions : matériaux réutilisables ou utilisation de source d’énergie verte, tous les moyens sont mis en œuvre en faveur d’une démarche plus responsable.

Des solutions prometteuses

Une idée qui n’est pas nouvelle, puisqu’en 2001, Stella McCartney, propose des collections écologiques et durables. Un vestiaire sans matières premières animales : cuir, fourrure, plume, colle de poisson Pour la création de ses pièces, Stella McCartney utilise des matières écoresponsables innovantes telles que le coton biologique ou bien le cachemire régénéré. Mais de quoi s’agit-il? Le recyclage du cachemire implique en grande majorité la collecte de pulls (post-consommation) mais aussi de restes de fils de cachemire. La fibre récoltée est ensuite analysée pour conserver uniquement les fibres de grande qualité. Pour finir, ces fibres sont filées pour fabriquer un nouveau fil qui crée un cachemire 100% régénéré. Un moyen de réduire fortement l’exploitation intensive des pâturages pour les moutons mais aussi de réduire la consommation d’énergie et d’eau.
Retour sur la Fashion Week avec le défilé Givenchy qui comme Stella McCartney, Jean-Paul Gaultier ou Chanel s’est tourné vers l’utilisation de fausses fourrures, fabriquées en polyester et en acrylique. A terme, l’objectif des créateurs est d’atteindre une fabrication à base de 100 % de résidus de végétaux De quoi séduire des consommateurs de plus en plus engagés.
En quête d’excellence, le groupe LVMH, emprunte des gestes éthiques et responsables qui ne date pas d’aujourd’hui. Depuis 27 ans la politique environnementale de LVMH a toujours été au coeur de sa stratégie de croissance. Un engagement qui s’accélère en 2012 avec la création du programme LIFE (LVMH Initiatives For the Environment) destiné à renforcer la politique environnementale dans le plan stratégique des 75 Maisons du Groupe.
Consolidé en 2016, le programme LIFE 2020 se structure autour de quatre axes : La protection de la biodiversité, la lutte contre le dérèglement climatique, l’économie circulaire avec la mise en place d’une filière de recyclage des invendus et la transparence pour répondre aux exigences toujours plus importantes. Des engagements mêlant recherche, innovation et excellence.

Une initiative au coeur de la joaillerie

Depuis quelques années, de nombreuses maisons sont conscientes d’une pénurie de gemmes de plus en plus grandissantes. Face à cette insuffisance, les joailliers sont contraints de s’adapter et doivent dès aujourd’hui trouver des solutions.

Parmi les joailliers, Chopard, s’est engagée depuis 2018, à acquérir son métal précieux auprès de fournisseurs responsables et utilise essentiellement de l’or éthique, labellisé Fairmined : “label de certification qui atteste de la provenance d’or produit par des mines autonomes, responsables, artisanales et à petite échelle”.